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Marché de l'emploi

Quelles sont les villes où il y a le plus d’emplois en Nouvelle-Aquitaine ?

Par Rozenn Perrichot • Publié le

La crise économique de 2008 a rabattu les cartes de la dynamique de l’emploi en France, à commencer par la Nouvelle-Aquitaine. Huit ans plus tard, les créations d’emplois se concentrent sur la frange littorale de la région, particulièrement attractive, même si le chômage sur ces territoires reste élevé. Bordeaux et sa métropole concentrent une bonne partie des recrutements, à l’inverse d’autres zones où la crise a eu un impact plus important.

En Nouvelle-Aquitaine, l’impact de la crise est moins marqué qu’en France métropolitaine. La perte d’emplois locale est de -0,5% en moyenne annuelle contre -0,7% au niveau national. Cet écart favorable, la région le doit à ses spécificités structurelles : une forte attractivité du territoire, qui attire de plus en plus de nouveaux arrivants, et une industrie moins touchée par la crise. La taille des entreprises, leur spécialisation, le type d’emploi ou la faible ouverture à la concurrence sont également des facteurs qui permettent aux territoires de Nouvelle-Aquitaine de bien résister à la crise.

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6 emplois sur 10 sur créés à Bordeaux et Bayonne

Les villes aux alentours de Bordeaux, Pauillac, Bayonne et La-Teste-de-Buch, sont celles qui ont le mieux résisté à la crise. Dès 2013, elles ont même atteint un taux de croissance annuelle de l’emploi supérieur à celui d’avant 2008. Peu dépendantes des groupes étrangers et des échanges extérieurs dans des secteurs sensibles à la crise les « protègent ».

Leur activité est boostée par leur forte attractivité démographie. Les nouveaux arrivants viennent principalement de l’Île-de-France et du reste de la Nouvelle-Aquitaine. Dans le détail, et non sans surprise, Bordeaux attire majoritairement des étudiants et élèves, Pauillac, des retraités, La-Teste-de-Buch et Bayonne, des actifs et des retraités. Mais ces 4 zones attirent surtout de plus en plus d’actifs qualifiés, en particulier Bordeaux et Bayonne. Ces salariés permettent à ces deux villes de développer leurs activités à forte valeur ajoutée : six emplois sur dix créés en Nouvelle-Aquitaine le sont sur ces deux territoires.

Enfin, le fort potentiel du secteur touristique pour ces quatre zones conforte leur belle économie, notamment à Bayonne et La-Teste-de-Buch. Dans ces deux villes, le tourisme représente 70% des emplois. Par ailleurs, Pauillac se distingue par une forte spécialisation dans le domaine viticole : l’agriculture représente 25% de l’emploi salarié de la zone, majoritairement des jeunes non diplômés et davantage d’emplois saisonniers.

Le secteur des assurances dope la région de Niort

Les zones d’emploi de Dax, Mont-de-Marsan, Niort et Royan font également de la résistance, même si elles sont légèrement moins dynamiques que leurs voisines. Pourtant, leur « carte d’identité » ressemble fort à celles des zones les plus dynamiques de Nouvelle-Aquitaine : attractivité de population, en majorité d’Île-de-France mais aussi du Centre-Val-de-Loire pour les zones de Niort et Royan, faible exposition à la concurrence internationale, etc. La zone de Niort, elle, se distingue par d’autres caractéristiques qui dopent son activité : sa spécialisation dans le secteur des assurances, l’arrivée d’actifs qualifiés et une moindre représentation des actifs de 50 ans ou plus.

Pour ces villes, certains facteurs pèsent sur la reprise de l’emploi. Les secteurs de la construction et du tertiaire marchand (sauf à Niort), moteurs de la croissance de l’emploi avant la crise, ont chuté, en particulier à Dax et Royan. La surreprésentation des actifs de 50 ans ou plus limite aussi la reprise de l’emploi, ces derniers ayant davantage de difficultés à retrouver un emploi quand ils sont au chômage.

La santé et le social font rebondir l’emploi à Cognac, Marmande, Oloron-Sainte-Marie et Bressuire

Certains territoires ont été beaucoup plus impactés par d’importantes pertes d’emploi au cœur de la crise, mais connaissent un rebondissement. C’est le cas de Cognac, Marmande, Oloron-Sainte-Marie et Bressuire. Ces zones sont connues pour leurs filières fortement spécialisées : fabrication de boissons éponymes à Cognac, de denrées alimentaires et de matériel de transport à Oloron-Sainte-Marie et Bressuire. Ces secteurs exposés à la concurrence internationale ont été fortement affectés par la crise. Mais depuis 2009, l’emploi salarié progresse, en particulier dans le secteur de la santé humaine et de l’action sociale, créateurs d’emplois. Oloron-Sainte-Marie se distingue en regagnant des emplois dans l’industrie. Certaines zones, notamment Libourne et Jonzac, voient aussi augmenter l’emploi non salarié.

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