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Les profils commerciaux qui auront la cote en 2014

Par Flavien Chantrel | Publié le 17/01/2014 - Mis à jour le 05/02/2015

Secteurs de la banque, de la distribution, du e-commerce, de l'informatique, de l'aéronautique... Partout ou presque, on s'arrache les commerciaux. Mais attention, la lutte est acharnée pour obtenir les meilleurs postes et seuls les profils les plus séduisants sortent vainqueurs. Voici ce que les recruteurs attendent des candidats en 2014.

"Les meilleurs candidats pour des postes commerciaux sont des profils chasseurs", annonce Didier Perraudin, directeur de recrutement du cabinet Uptoo. "Il faut montrer du tempérament, de la motivation et de l'enthousiasme. Le comportement prime avant tout." Un point de vue partagé par Raphaël Molen, directeur régional Nord Nord-Est chez Hays : "lors de l'évaluation d'un candidat pour ce type de poste, il ne faut pas laisser de place au doute. L'idée est de montrer sa capacité à remporter des affaires par ses compétences autant que par sa personnalité."

"Solide culture générale business"
S'agissant des compétences justement, peu d'évolution. "Elles sont les mêmes en 2014 que lors des années précédentes : montrer de la maturité, du dynamisme, avoir un bon relationnel, être doté d'une solide culture générale business. On a parfois l'image d'un métier simple, mais c'est une vraie science", estime Didier Perraudin. Et une science qui ne se pratique plus uniquement dans la langue de Molière... "La maîtrise courante de l'anglais est un vrai plus qui permet à un candidat de se distinguer de la masse", poursuit le recruteur d'Uptoo, alors que Raphaël Molen souligne "l'importance du bilinguisme pour postuler, notamment dans une entreprise basée dans un pays limitrophe à la France", en Belgique, Allemagne ou autre. 

Jeunes diplômés : de la flexibilité et de l'envie !
Pour les deux consultants, pas de doutes, les jeunes diplômés ont toutes leurs chances. "Certains secteurs les apprécient particulièrement, notamment le domaine de la banque et de la finance", précise Raphaël Molen, qui apprécie d'avoir face à lui en entretien un jeune "ambitieux, avec une vision sur le long terme." Des propos complétés par ceux de son homologue : "un candidat sans expérience doit montrer qu'il a le culte de l'entreprise. Il doit aussi être adaptable et flexible, avec une forte mobilité." En ce qui concerne le parcours de formation, si les grandes écoles de commerce ont toujours la cote, le recruteur de chez Hays apprécie également des parcours plus atypiques : "un titulaire d'un BTS Vente ou Commerce international qui a poursuivi ses études par une Licence ou un Master montre, par son parcours d'études, de l'envie et de la détermination."

Profils seniors : la prime à l'expertise
Le rajeunissement des effectifs n'empêche pas les profils les plus expérimentés d'être courtisés. Pour Didier Perraudin, le candidat star est d'ailleurs "un commercial ayant déjà fait ses preuves, avec entre quatre et quinze ans d'expérience." Ces profils cadres qui ont déjà beaucoup bourlingué sur le marché du travail sont appréciés pour "leur expertise technique et de la vente", d'après Raphaël Molen. A la différence du jeune diplômé recherché pour sa polyvalence, le profil senior a d'autant plus de chances de séduire un recruteur s'il est spécialisé dans un domaine bien précis.

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