Les métiers de l'assistanat en pleine évolution

Première grande étude sur la profession, le baromètre de l'assistanat a été réalisé par le spécialiste du travail temporaire, CDD et CDI Randstad et la FFMAS. Il dresse un état des lieux des métiers et des perspectives d'avenir d'un domaine d'activité souvent peu mis en avant mais indispensable au bon fonctionnement d'une entreprise. Principal constat de l'enquête : le sentiment de fierté de celles et ceux qui l'exercent...

Un poste central dans l'entreprise
"Pivot interhiérarchique, intergénérationnel et interculturel de la cohésion des équipes", le métier d'assistant(e) est indispensable à toute entreprise. Et ses missions sont souvent très variées d'une entreprise à l'autre, allant de la gestion des ressources humaines à la gestion de projet ou l'organisation de voyages...
Occupé par une grande majorité de femmes (96%), le poste comprend des tâches liées à la gestion du courrier, des plannings et au suivi administratif de l'entreprise, mais également des tâches liés à la comptabilité. Avec près de 2 milliards d'euros gérés par an, les assistantes constituent les premiers acheteurs de l'entreprise.

Une professionnalisation grandissante
Mais aujourd'hui, de plus en plus, les assistantes prennent en charge des missions qui nécessitent une véritable spécialisation et participent aux différents projets de l'entreprise. Ainsi, l'étude indique que la professionnalisation du métier implique la maîtrise de certains compétences que les recrutent peinent parfois à trouver, telles que la maîtrise d'une ou plusieurs langues étrangères, la connaissance d'un secteur en particulier, de certains logiciels ou ERP... Les métiers de l'assistanat sont en pleine mutation, mais cela, les entreprises ont parfois du mal à le réaliser.

Le métier est donc perçu comme de plus en plus exigeant pour 94% des professionnels interrogées. Malgré cela, 69% se voient poursuivre leur carrière dans cette activité. Et ce sont les jeunes ont la meilleure opinion de leur profession. L'étude met également en avant les points positifs de ce type de métiers : ils permettent en effet de bénéficier d'une bonne conciliation vie pro/vie perso pour 88% des répondants et sont jugés formateurs (87%). Ce qui n'empêchent pas pour autant les professionnel(le)s d'avoir envie d'évoluer vers des postes à responsabilité...

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